Afin de  répondre au renforcement des obligations de l’employeur, notamment dans le cadre de la réforme de la formation professionnelle, les partenaires sociaux ont créé des outils spécifiques pour permettre aux employeurs et aux salariés de gérer au mieux la deuxième partie de leur carrière.

Ce guide s’adresse aux salariés dits seniors ainsi qu’aux directeurs, RRH et encadrants amenés à les accompagner.
Il propose un support, sous forme de questionnaire, qui permettra à chacun de préparer au mieux l’entretien de deuxième partie de carrière.

 

 

Pourquoi ce guide ?

Du ménage à la préparation des repas, en passant par l’aide aux démarches administratives, l’aide à domicile apporte son soutien pratique et moral aux personnes qui en ont besoin à leur domicile.

Ces métiers apportent le plus souvent beaucoup de satisfactions aux professionnels qui l’exercent. Néanmoins ils les exposent au risque d’accidents du travail et de maladies professionnelles davantage que l’ensemble des salariés du régime
général.

Ce guide des bonnes pratiques est destiné aux intervenants de terrain. Il peut être utile pour les situations suivantes :
• pour l’accueil d’un nouvel embauché
• lors de réunions internes sur le thème de la prévention des risques professionnels animées par l’encadrement ou des préventeurs
• pour le renfort des actions de tutorat et de marrainage

Le quizz

La première partie du guide est consacrée à un jeu de questions-réponses autour de la prévention des risques professionnels. Il vous est proposé de tester vos connaissances en choisissant des situations parmi 12 thèmes : nettoyage et rangement, entretien du linge, des sanitaires, aide à la prise des repas …

Des séries de questions vous permettent d’évaluer votre profil : débutant, averti ou expert. Certaines réponses vous paraîtront peut être trop simples, d’autres vous feront sourire. C’est un des principes qui a été retenu : apprendre en s’amusant.

Les bonnes pratiques

La seconde partie contient un ensemble de bonnes pratiques qui s’appliquent sur le terrain pour protéger la santé des intervenants.

Des médecins et des professionnels ont contribué à la rédaction de ces recommandations.

Il n’y a pas de règle imposée. Choisissez un thème et découvrez les informations proposées.

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Présent.e aux côtés des personnes qui ne peuvent plus réaliser seules les actes ordinaires de la vie courante, l’aide à domicile les aide au quotidien dans les activités domestiques et administratives.

Il.elle les accompagne dans la réalisation des actes essentiels de la vie quotidienne. Il.elle est employé.e par une association et travaille de manière autonome.

L’aide à domicile intervient au domicile de personnes fragilisées par l’âge, le handicap ou la maladie. Il.elle travaille en lien avec les autres professionnels ou intervenants chez la personne.

  • Prendre en charge tout ou partie des tâches d’entretien de la maison : ménage, lessive, repassage.
  • Aider dans les actes essentiels de la vie quotidienne : réaliser les achats alimentaires, préparer les repas.
  • Maintenir le lien social avec la personne aidée, dans ses sorties : courses, rendez-vous chez le médecin, pharmacie …
  • Assister la personne aidée dans ses démarches administratives ou l’aider à remplir des papiers.

En lien avec des professionnels de santé et des travailleurs sociaux. Il.elle dispense des soins de confort ou préventifs et les soins d’hygiène au domicile.  Il.elle est encadré.e par un.e infirmier.ère au sein d’un Service de soins à domicile (SSAD).

L’aide-soignant.e intervient au domicile de personnes fragilisées par l’âge, le handicap ou la maladie. Il.elle intervient sur prescription médicale et travaille en lien avec les autres professionnels ou intervenants chez la personne.

  • Administrer des soins : soins de la peau, prévention des escarres, pose de bas de contention, etc.
  • Surveiller les paramètres vitaux : température, poids, pression artérielle, pouls, etc.
  • Contrôler l’état du matériel médical au domicile de la personne.
  • Faire des soins d’hygiène.
  • Aider à la mobilité, en utilisant du matériel médicalisé.
  • Interagir avec le réseau familial, social et médico-social de la personne.
  • Transmettre les informations quotidiennement et participer aux réunions de coordination internes.
  • Évaluer les besoins de la personne au regard de son état de santé.

L’AES intervient sur le champ de l’accompagnement à domicile, en contribuant à la qualité de vie de la personne, au développement ou au maintien de ses capacités à vivre à son domicile.

L’AES accompagne également la personne dans sa relation à l’environnement afin d’aider au maintien de la vie sociale.

L’accompagnant.e éducatif.ve et social.e intervient au quotidien au domicile de personnes âgées ou dépendantes, en situation de handicap (physique, psychique ou sensoriel) ou auprès de familles fragilisées (parents et enfants). Il.elle leur apporte une assistance individualisée pour qu’elles puissent rester à domicile, au cœur de leur environnement familier et affectif.

  • Aider au maintien et au développement des capacités de la personne aidée.
  • Animer la journée à l’aide de jeux, activités manuelles et artistiques, promenades, lecture…
  • Aider aux actes essentiels de la vie (toilette, habillage, prise des repas).
  • Accompagner la personne dans sa vie sociale (courses, loisirs, rendez-vous médicaux…).
  • Soutenir les familles dans les actes de la vie quotidienne.
  • Apporter des solutions techniques pour sécuriser le cadre de vie.
  • Assurer ou aider à l’entretien du domicile de la personne aidée.
  • Veiller sur l’évolution de la personne, la stimuler, la soutenir, l’accompagner pour maintenir ses capacités et la communication avec ses proches.

Sur prescription médicale, il·elle dispense des soins et recueille toute observation relative à l’état de santé de la personne. Il·elle
réalise et/ou supervise les soins d’hygiène et d’alimentation. Il·elle effectue des activités administratives liées à la gestion des soins.

Il·elle est employé·e par un Service de soins à domicile (SSAD).

L’infirmier·ère effectue des soins pour maintenir et améliorer la santé. Il·elle participe à un protocole de soins visant à favoriser le maintien à domicile des personnes fragilisées ou malades. Il·elle intervient sur prescription médicale et travaille en lien avec les professionnels en charge de la santé des personnes.

  • Dispenser les soins : changer un pansement, faire une piqûre, poser une sonde urinaire, mettre des gouttes ou une pommade dans les yeux, mettre et/ou enlever des bas de contention, etc.
  • Veuillez à une bonne alimentation et une hydratation adaptée, aider à la toilette et à la prise de médicaments.
  • Assurer la surveillance des équipements, la gestion des stocks et la préparation des médicaments (semainier), organiser les plannings de soins en fonction des prescriptions médicales.

Il.elle évalue les besoins des bénéficiaires. Il.elle est à l’écoute et en veille permanente pour coordonner les interventions et met tout en œuvre pour que son équipe favorise l’autonomie des personnes fragilisées et leur maintien à domicile. Il.elle supervise les interventions à domicile et en garantit la qualité.

Il.elle mobilise les ressources humaines nécessaires, veille aux conditions de travail et au suivi des formations.

Le.la responsable de secteur est au cœur des interventions entre les personnes aidées, leurs familles, les intervenants à domicile et les professionnels sociaux et de santé.

  • Évaluer les besoins des bénéficiaires à leur domicile.
  • Suivre l’évolution des situations et des personnes aidées et adapter l’intervention si besoin.
  • Faire face aux imprévus et urgences avec pertinence et efficacité.
  • Encadrer les intervenants à domicile placés sous sa responsabilité et leur permettre de monter en compétences pour sécuriser leurs interventions et leur parcours professionnel.
  • Gérer les plannings d’interventions et les remplacements.
  • Animer des temps d’échange collectifs pour créer une synergie entre les équipes.
  • Effectuer les démarches administratives de prise en charge des personnes aidées.
  • Coopérer avec les partenaires de l’aide sociale et médico-sociale, l’entourage familial, médical et social.
  • Participer au développement et optimiser l’organisation des interventions sur son secteur.

Le·la TISF intervient au domicile des familles confrontées à des difficultés pouvant affecter l’équilibre de la cellule familiale ou le développement de l’enfant. Il·elle peut mener également des actions de prévention périnatale auprès des mamans.

Il ou elle intervient le plus souvent dans le cadre de prestations CAF, de prestations d’aide sociale à l’enfance, d’actions de prévention en PMI ou en complément d’une mesure d’action éducative ou de placement.

Il·elle joue un rôle dans le repérage des situations de maltraitance. Il·elle peut également proposer des actions collectives afin de renforcer le lien social.

Travailleur social à part entière, le.la TISF soutient et accompagne les familles à leur domicile. Son champ d’intervention est centré sur les difficultés rencontrées par les familles, avec un rôle d’accompagnement social, d’insertion et de soutien à la fonction parentale. C’est par la réalisation d’actes partagés de la vie quotidienne que le.la TISF va pouvoir gagner la confiance des familles :

  • Faire avec la famille des gestes de la vie quotidienne dans un but éducatif et de soutien à la parentalité : travail sur l’hygiène et l’image de soi, jouer ensemble pour apprendre à respecter les règles, gérer son budget…
  • Aider aux soins du bébé et accompagnement périnatal.
  • Avoir un rôle d’aide et d’accompagnement pour favoriser l’intégration de la famille dans son environnement (démarches administratives).
  • Proposer et animer des ateliers à thème regroupant des familles pour favoriser le lien social (informations citoyennes sur les droits et les devoirs, cuisine).
  • Encadrer les droits de visite des parents qui se sont vus retirer la garde de leur enfant.
  • Produire des écrits professionnels qui servent notamment de support aux actions et d’aide à la décision pour les assistant.e.s social.e.s et éducateurs.trices.

Objectif

Avec des photos, une mini-vidéo, un espace d’entraînement qui simule une chambre ou une cuisine, on peut recruter en proposant au candidat une immersion au plus proche de la réalité. Il n’est déontologiquement pas possible de faire un « essai en situation » chez les bénéficiaires. Les recrutements par mise en situation permettent ainsi de se rapprocher de situations réelles.

Cette formation vise à renforcer les compétences de la personne chargée du recrutement afin de :

  • Tester les aptitudes déjà présentes
  • Evaluer la capacité du candidat à se poser des questions sur son activité
  • Vérifier la connaissance de certains protocoles (par ex. : hygiène)
  • Vérifier la maîtrise de certains gestes (par ex. : balayage humide)
  • Positionner le candidat dans sa capacité à mener un raisonnement (ex. : dosage produit)
  • Estimer l’autonomie des candidats peu/pas expérimentés

Télécharger le programme type d’une formation au recrutement par mise en situation

Durée, public cible, prérequis, moyens pédagogiques, etc.