L’Aide à domicile souffre de nombreux a priori sur les conditions de travail et la précarité des emplois.

De fait, le secteur ne parvient pas à faire face aux besoins de recrutement. Alors, en premier lieu, tordons le cou à ces idées reçues !

Les professionnels de l’aide à domicile sont à 88% en CDI et pour la grande majorité, salariés d’un seul employeur (85%). 

Ils sont à 66% à temps partiel, un mode de vie choisi pour 63% d’entre eux, ou d’entre elles devrait-on dire car oui, le secteur regroupe 95% de femmes, un chiffre en baisse puisqu’il s’élevait à 97% en 2016. Ce travail à temps partiel est souvent choisi pour des questions d’organisation et d’articulation de la vie de famille.  

Côté CDD, ils sont peu nombreux : 12% des emplois de la branche, et souvent de courte durée car proposés pour des remplacements brefs (93%) ou ponctuellement pour répondre à un surcroit d’activité (7%). 

Le secteur est organisé : l’avantage à rejoindre une structure adhérente à la Branche, c’est sa structuration. Avec une Convention collective spécifique, la Branche de l’aide à domicile négocie des accords, soutient les salariés du secteur, défend les conditions de travail, les rémunérations, la politique de recrutement et de formation. Ses deux Commissions paritaires permettent de bénéficier de régimes mutualisés en santé et prévoyance.  C’est une garantie d’accompagnement légale et réglementaire au-delà de votre employeur, pour s’assurer d’être épaulé.